Les résultats de l’étude « Interphone », travail de recherche scientifique conduit par treize équipes de chercheurs issus de différents pays, sur les effets sur la santé du téléphone mobile, vont être rendus publics le mardi 18 Mai après plusieurs années d’attente.
Confirmant des travaux antérieurs, notamment ceux de l’Université d’Orebro en Suède, de plusieurs universités américaines ou du Rapport BioInitiative, cette étude montre des risques de cancer du cerveau accrus de 40 % chez les utilisateurs d’un téléphone mobile pendant une durée de 10 ans à raison d’une demi-heure d’utilisation par jour. Le cancer se développe préférentiellement du côté de la tête correspondant à l’usage dominant du téléphone.
Le Pr Lennart Hardell, de l’Université d’Orebro, et M.Michael Kundi, directeur de l’Institut de Santé Environnementale de Vienne, soulignent que, pour la plupart des cancérigènes, la période de latence s’approche plutôt de 15-30 ans. Le risque pourrait donc être encore plus grand. De même, le Pr Hardell appelle l’attention sur le fait que l’étude n’inclut pas les enfants, chez qui cerveau et système nerveux sont plus fragiles, ni les téléphones sans fil, facteur supplémentaire de risque.
Ces résultats, auxquels on ne peut reprocher d’exagérer les risques, doivent mettre fin aux atermoiements, entretenus par les opérateurs de téléphonie mobile, des pouvoirs publics au cours de ces dernières années.
Les risques pour la Santé de la téléphonie mobile ne sont pas « possibles », « allégués » ou « supposés ».
Ils sont réels, et nul ne peut aujourd’hui prétendre les ignorer.
Il est désormais du devoir des pouvoirs publics de tirer les conséquences logiques de ce Rapport. Ils devront ainsi ajourner, jusqu’à ce que son innocuité soit démontrée, le déploiement de toute nouvelle technologie sans fil. Ils devront surtout organiser immédiatement des campagnes de prévention et d’information dépourvues de toute ambiguïté, visant en premier lieu à la protection des enfants (pour lesquels l’usage du mobile doit être purement et simplement prohibé), et des femmes enceintes, et plus largement à la modération de l’usage pour tous les utilisateurs.
Contact Presse :
Etienne CENDRIER
Tél.: 01 40 18 02 81
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Ci-dessous au format PDF, l'étude Interphone en version intégrale
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Voir également :
- 6 propositions de Robin des Toits pour rendre compatible la téléphonie mobile avec la Santé - 20/10/2008
- JT France 2 (13h) - Téléphone portable et risque de cancer : l'étude Interphone - 15/10/2008
- "Méta-analyse sur l’utilisation à long terme du téléphone portable et son association avec les tumeurs du cerveau" - Hardell et al - mai 2008
- "L’étude INTERPHONE pousse la France à s’interroger : GSM et jeunes utilisateurs, la précaution s’impose !" - Santé et Environnement - 03/02/2008
Confirmant des travaux antérieurs, notamment ceux de l’Université d’Orebro en Suède, de plusieurs universités américaines ou du Rapport BioInitiative, cette étude montre des risques de cancer du cerveau accrus de 40 % chez les utilisateurs d’un téléphone mobile pendant une durée de 10 ans à raison d’une demi-heure d’utilisation par jour. Le cancer se développe préférentiellement du côté de la tête correspondant à l’usage dominant du téléphone.
Le Pr Lennart Hardell, de l’Université d’Orebro, et M.Michael Kundi, directeur de l’Institut de Santé Environnementale de Vienne, soulignent que, pour la plupart des cancérigènes, la période de latence s’approche plutôt de 15-30 ans. Le risque pourrait donc être encore plus grand. De même, le Pr Hardell appelle l’attention sur le fait que l’étude n’inclut pas les enfants, chez qui cerveau et système nerveux sont plus fragiles, ni les téléphones sans fil, facteur supplémentaire de risque.
Ces résultats, auxquels on ne peut reprocher d’exagérer les risques, doivent mettre fin aux atermoiements, entretenus par les opérateurs de téléphonie mobile, des pouvoirs publics au cours de ces dernières années.
Les risques pour la Santé de la téléphonie mobile ne sont pas « possibles », « allégués » ou « supposés ».
Ils sont réels, et nul ne peut aujourd’hui prétendre les ignorer.
Il est désormais du devoir des pouvoirs publics de tirer les conséquences logiques de ce Rapport. Ils devront ainsi ajourner, jusqu’à ce que son innocuité soit démontrée, le déploiement de toute nouvelle technologie sans fil. Ils devront surtout organiser immédiatement des campagnes de prévention et d’information dépourvues de toute ambiguïté, visant en premier lieu à la protection des enfants (pour lesquels l’usage du mobile doit être purement et simplement prohibé), et des femmes enceintes, et plus largement à la modération de l’usage pour tous les utilisateurs.
Contact Presse :
Etienne CENDRIER
Tél.: 01 40 18 02 81
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Ci-dessous au format PDF, l'étude Interphone en version intégrale
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Voir également :
- 6 propositions de Robin des Toits pour rendre compatible la téléphonie mobile avec la Santé - 20/10/2008
- JT France 2 (13h) - Téléphone portable et risque de cancer : l'étude Interphone - 15/10/2008
- "Méta-analyse sur l’utilisation à long terme du téléphone portable et son association avec les tumeurs du cerveau" - Hardell et al - mai 2008
- "L’étude INTERPHONE pousse la France à s’interroger : GSM et jeunes utilisateurs, la précaution s’impose !" - Santé et Environnement - 03/02/2008
Voyez également cette vidéo, en Anglais facile, qui ironise sur les conclusions du rapport Interphone. Interphone dit qu'une utilisation de 27 minutes par jour pendant 10 ans augmente le risque de cancer du cerveau de 40%.