Matthias Moser, un Allemand de 39 ans installé en Alsace depuis trois ans, a quitté vendredi le centre hospitalier de Rouffach après un séjour de 24h. Hospitalisé à la demande d’un tiers, cet ancien enseignant souffre d’électrohypersensibilité aiguë, un mal qui n’est pas reconnu médicalement mais qui l’a mis au ban de la société.
Ne pouvant supporter les ondes électromagnétiques en Allemagne, il a quitté son pays d’origine pour s’installer en Alsace et a fait son nid, dans la région de Cernay et de Guebwiller dans des zones dites blanches, au hasard de ses rencontres.
Jusqu’à ce jour d’octobre 2008 où il s’installe avec sa bâche, son vélo et sa carriole au Nouveau Monde de Bollwiller.
Un réseau de solidarité se créé mais la situation inquiète le maire, qui en informe un médecin de Mulhouse, lequel lui dicte la marche à suivre. « Je voulais qu’il puisse se soigner et réintégrer son pays pour bénéficier de ses droits », déclare Richard Lasek, maire de Bollwiller.
Résultat des courses, l’homme est menotté et hospitalisé en présence des forces de gendarmerie jeudi au centre hospitalier de Rouffach -qui traite les maladies psychiatriques-, et n’en ressort que vendredi, grâce à l’intervention de l’association Robin des Toits et de quelques amis alsaciens.
Aujourd’hui installé dans une roulotte sur le terrain d’un particulier dans la région colmarienne, Matthias Mosser aspire à une vie tranquille, loin des ondes électromagnétiques.
Robin des Toits dénonce de son côté le pouvoir des industriels qui affirment que les ondes ne sont pas nocives et l’inertie politique : « Deux facteurs qui condamnent les personnes électrohypersensibles à leur disparition dans le plus grand silence et qui les assimilent à des
lépreux contemporains », affirme Marc Cendrier, chargé de l’information scientifique pour l’association.
V. P.
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Source en pièce jointe
Ne pouvant supporter les ondes électromagnétiques en Allemagne, il a quitté son pays d’origine pour s’installer en Alsace et a fait son nid, dans la région de Cernay et de Guebwiller dans des zones dites blanches, au hasard de ses rencontres.
Jusqu’à ce jour d’octobre 2008 où il s’installe avec sa bâche, son vélo et sa carriole au Nouveau Monde de Bollwiller.
Un réseau de solidarité se créé mais la situation inquiète le maire, qui en informe un médecin de Mulhouse, lequel lui dicte la marche à suivre. « Je voulais qu’il puisse se soigner et réintégrer son pays pour bénéficier de ses droits », déclare Richard Lasek, maire de Bollwiller.
Résultat des courses, l’homme est menotté et hospitalisé en présence des forces de gendarmerie jeudi au centre hospitalier de Rouffach -qui traite les maladies psychiatriques-, et n’en ressort que vendredi, grâce à l’intervention de l’association Robin des Toits et de quelques amis alsaciens.
Aujourd’hui installé dans une roulotte sur le terrain d’un particulier dans la région colmarienne, Matthias Mosser aspire à une vie tranquille, loin des ondes électromagnétiques.
Robin des Toits dénonce de son côté le pouvoir des industriels qui affirment que les ondes ne sont pas nocives et l’inertie politique : « Deux facteurs qui condamnent les personnes électrohypersensibles à leur disparition dans le plus grand silence et qui les assimilent à des
lépreux contemporains », affirme Marc Cendrier, chargé de l’information scientifique pour l’association.
V. P.
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Source en pièce jointe
Alsace - Faits divers : le maire de Bollwiller fait interner un électro-sensible - l'Alsace - 22/01/2009
Un Allemand de 39 ans, qui se déclare électro-sensible aux ondes, a été interné 24 heures à l’hôpital psychiatrique de Rouffach, à la demande du maire de Bollwiller qui dit avoir agi par nécessité.
Matthias Moser, un ancien instituteur de Fribourg-en-Brisgau, dit ne pouvoir vivre que dans la nature en raison d’une hypersensibilité aux ondes électromagnétiques émises par les antennes, émetteurs ou pylônes électriques. Il a été arrêté par les gendarmes jeudi pour être interné à l’hôpital de Rouffach.
Sous la pression d’amis, de l’association Robin des toits qui milite pour faire reconnaître la toxicité des ondes et du cancérologue, le Pr Dominique Belpomme, Matthias Moser est ressorti de l’hôpital psychiatrique le lendemain. Selon Robin des Toits, Matthias Moser a été interrogé par un médecin à qui il a présenté un certificat d’électro-hypersensibilité (EHS). Robin des Toits assure que ce handicap est reconnu par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et par plusieurs États, mais pas par la France.
Il vivait dans un champ
Selon l’association, ce certificat précisait qu’il n’était pas possible à Matthias Moser de séjourner dans un lieu électrifié. Elle déplore que le médecin psychiatre n’en ait pas tenu compte et ait décidé de l’interner.
Le maire de Bollwiller, Richard Lasek, se défend d’« avoir voulu se débarrasser » de cet homme qui vivait de puis septembre dernier dans un champ de sa commune, « au pied d’un noyer », avec pour seule protection, une bâche, un tissu isolant et de la solidarité. « Pendant la vague de froid, on a essayé de le persuader d’habiter un bunker », explique le maire qui dit avoir agi pour le protéger. Il argue qu’une solution lui avait été proposée avec les services sociaux pour le transférer vers un centre de soins en Allemagne : « Cette solution m’a semblé être une solution d’avenir : il aurait pu reconstruire sa vie », souligne le maire qui dit avoir régulièrement rendu visite à M. Moser.
Selon une de ses connaissances, Matthias Moser « va un peu mieux depuis le choc » et a déménagé à Aspach où il vit dans une cabane en fer, « malheureusement, non loin d’un émetteur ».
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Source en pièce-jointe
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Voir également :
- "Un Allemand électro-sensible interné 24 heures" France 3 Alsace - 22/01/2009
- « Electro... choqué » - Le Canard Enchaîné - 21/01/2009
- "Un maire alsacien envoie un Allemand électro-sensible à l'asile" - Le Monde - 22/01/2009
- "Robin des Toits dénonce l'internement d'un électrohypersensible" - Libération - 21/01/2009
- ElectroHyperSensibilité – MATTHIAS sauvé des PSYS - Lettre ouverte de Robin des Toits - 21/01/2009
- L'OMS reconnaît-elle l'Electro-Hypersensibilité aux champs électromagnétiques ?
- DISCREDIT PUBLIC DE L’OMS - 2007
- Communiqué de presse de l'Association Suédoise des Electrosensibles (E.H.S.) - 2004
- Electrosensibilité > Informations scientifiques
Selon l’association, ce certificat précisait qu’il n’était pas possible à Matthias Moser de séjourner dans un lieu électrifié. Elle déplore que le médecin psychiatre n’en ait pas tenu compte et ait décidé de l’interner.
Le maire de Bollwiller, Richard Lasek, se défend d’« avoir voulu se débarrasser » de cet homme qui vivait de puis septembre dernier dans un champ de sa commune, « au pied d’un noyer », avec pour seule protection, une bâche, un tissu isolant et de la solidarité. « Pendant la vague de froid, on a essayé de le persuader d’habiter un bunker », explique le maire qui dit avoir agi pour le protéger. Il argue qu’une solution lui avait été proposée avec les services sociaux pour le transférer vers un centre de soins en Allemagne : « Cette solution m’a semblé être une solution d’avenir : il aurait pu reconstruire sa vie », souligne le maire qui dit avoir régulièrement rendu visite à M. Moser.
Selon une de ses connaissances, Matthias Moser « va un peu mieux depuis le choc » et a déménagé à Aspach où il vit dans une cabane en fer, « malheureusement, non loin d’un émetteur ».
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Source en pièce-jointe
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Voir également :
- "Un Allemand électro-sensible interné 24 heures" France 3 Alsace - 22/01/2009
- « Electro... choqué » - Le Canard Enchaîné - 21/01/2009
- "Un maire alsacien envoie un Allemand électro-sensible à l'asile" - Le Monde - 22/01/2009
- "Robin des Toits dénonce l'internement d'un électrohypersensible" - Libération - 21/01/2009
- ElectroHyperSensibilité – MATTHIAS sauvé des PSYS - Lettre ouverte de Robin des Toits - 21/01/2009
- L'OMS reconnaît-elle l'Electro-Hypersensibilité aux champs électromagnétiques ?
- DISCREDIT PUBLIC DE L’OMS - 2007
- Communiqué de presse de l'Association Suédoise des Electrosensibles (E.H.S.) - 2004
- Electrosensibilité > Informations scientifiques