Une vingtaine de membres de l’association “Une terre pour les électro-hypersensibles” ont commencé leur occupation de la forêt de Saoû, hier en fin d’après-midi. Ils ont prévu de maintenir cette action nationale jusqu’à mercredi, pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur leur situation.
Pour résumer à grands traits, il s’agit de personnes sur lesquelles les champs électro-magnétiques (antennes-relais, téléphones portables, téléphone sans fil, wifi) produisent des effets indésirables et/ou des symptômes insupportables. Mais leur “statut” d’EHS ne trouve encore aucun ancrage légal, et les études chargées d’établir un lien de causalité entre ondes et symptômes ou pathologies prennent du temps, quand elles ne font pas du sur-place.
Aujourd’hui à 14 heures, ils organisent une table ronde où sont invités Xavier Bertrand, ministre de la Santé, Nora Berra, secrétaire d’État à la Santé, Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional de Rhône-Alpes et Didier Guillaume, président du conseil général de la Drôme. Mais ils nourrissent peu d’espoir sur leur venue…
« Les électro-hypersensibles (EHS) n’ont pas à vivre en forêt, dans des grottes, hors du monde » explique un membre de l’association, « il faut qu’ils soient pris en compte par les pouvoirs publics, et que des zones blanches soient recréées, pour pouvoir vivre normalement ».
Mais voilà, problème : l’action des pouvoirs publics, depuis quelques années déjà, tend plus vers la couverture totale du territoire par les ondes, et donc la disparition des zones blanches.
Les EHS voient ainsi fondre les secteurs où ils peuvent avoir une vie normale. « Certains ont dû tout quitter à cause de ça : maison, travail, famille » déplore cet autre EHS.
Bien qu’illégale, l’occupation de la forêt de Saoû aura le mérite de leur donner un peu de répit.
Michèle Rivasi, député européen d’Europe Écologie-Les Verts, s’est rendue sur place hier pour apporter son soutien aux électro-hypersensibles. « Les choses ont déjà un peu bougé par rapport aux années 2000, et certains pays reconnaissent déjà les EHS » a-t-elle expliqué. Elle a avancé l’idée « d’acheter un domaine, où vous pourrez vous ressourcer » comme la première étape d’une démarche « avec des partenaires, notamment politiques ». Elle a assuré qu’elle « mettrait tout en œuvre pour aider à obtenir des subventions » dans l’achat dudit domaine.
source:http://www.ledauphine.com/drome/2011/09/16/nous-n-avons-pas-a-vivre-en-foret-ou-dans-des-grottes
en savoir plus:
http://uneterrepourlesehs-septembre.blogspot.com/
Pour résumer à grands traits, il s’agit de personnes sur lesquelles les champs électro-magnétiques (antennes-relais, téléphones portables, téléphone sans fil, wifi) produisent des effets indésirables et/ou des symptômes insupportables. Mais leur “statut” d’EHS ne trouve encore aucun ancrage légal, et les études chargées d’établir un lien de causalité entre ondes et symptômes ou pathologies prennent du temps, quand elles ne font pas du sur-place.
Aujourd’hui à 14 heures, ils organisent une table ronde où sont invités Xavier Bertrand, ministre de la Santé, Nora Berra, secrétaire d’État à la Santé, Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional de Rhône-Alpes et Didier Guillaume, président du conseil général de la Drôme. Mais ils nourrissent peu d’espoir sur leur venue…
« Les électro-hypersensibles (EHS) n’ont pas à vivre en forêt, dans des grottes, hors du monde » explique un membre de l’association, « il faut qu’ils soient pris en compte par les pouvoirs publics, et que des zones blanches soient recréées, pour pouvoir vivre normalement ».
Mais voilà, problème : l’action des pouvoirs publics, depuis quelques années déjà, tend plus vers la couverture totale du territoire par les ondes, et donc la disparition des zones blanches.
Les EHS voient ainsi fondre les secteurs où ils peuvent avoir une vie normale. « Certains ont dû tout quitter à cause de ça : maison, travail, famille » déplore cet autre EHS.
Bien qu’illégale, l’occupation de la forêt de Saoû aura le mérite de leur donner un peu de répit.
Michèle Rivasi, député européen d’Europe Écologie-Les Verts, s’est rendue sur place hier pour apporter son soutien aux électro-hypersensibles. « Les choses ont déjà un peu bougé par rapport aux années 2000, et certains pays reconnaissent déjà les EHS » a-t-elle expliqué. Elle a avancé l’idée « d’acheter un domaine, où vous pourrez vous ressourcer » comme la première étape d’une démarche « avec des partenaires, notamment politiques ». Elle a assuré qu’elle « mettrait tout en œuvre pour aider à obtenir des subventions » dans l’achat dudit domaine.
source:http://www.ledauphine.com/drome/2011/09/16/nous-n-avons-pas-a-vivre-en-foret-ou-dans-des-grottes
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