Mais pourquoi donc une psychiatrisation progressive des électrohypersensibles (EHS) ?
Le 15 février 2012, en collaboration avec l'INERIS et l'ANSES, l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (APHP) vient d'annoncer la mise en place, sous la conduite du Pr CHOUDAT d'une enquête sur l'intolérance aux ondes électromagnétiques. Avec pour postulat de départ que cette souffrance est exclusivement psychogène. Robin des Toits, association dédiée à la prévention des risques sanitaires, réfute catégoriquement un tel postulat.
L’association appelle au boycott de cette enquête, en se basant sur l'existence de centaines d'études scientifiques indépendantes objectivant les effets des ondes électromagnétiques, des marqueurs biologiques ayant été mis en évidence de façon non contestable (modification de la formulation sanguine notamment). Pour vous en faire une petite idée, consultez donc le pack Robin à télécharger ici http://www.robindestoits.org/attachment/242132/ 242132/ et en particulier la synthèse de l'étude BioInitiative incluse dans ce pack d'information.
La « psy » une vraie fausse piste ?
Une chose est certaine, c'est qu'une démarche visant à fournir une explication psychiatrique de l'électrosensibilité - ce qui est du reste contesté par les électrosensibles – favorisera le travail des industriels dans leurs objectifs de déploiement de réseaux de télécommunications, dont la funeste téléphonie 4G qui s'annonce. Au passage, d’aucuns considéreront ici qu’il y a une réelle atteinte aux droits et à la dignité de l’homme si l’on cherchait vraiment au final à diriger des malades sains d'esprit vers la psychiatrie.
Dans le même temps, en dépit de l’alerte émise par les malades et les associations qui les soutiennent, quitus est aussi donné par les responsables de cette enquête aux métaux lourds qui intoxiquent nos corps puisqu'on les retrouve absolument partout (Amalgames dentaires, lampes basse consommation au mercure, adjuvants vaccinaux, gros poissons...) et alors que de très nombreuses études tendent à démontrer leur rôle évident, notamment dans les maladies neurodégénératives et très probablement aussi dans l'électrosensibilité.
Chercher à côté de la plaque, c’est faire en sorte de ne jamais rien trouver. Et une fois dans la planète psy, bien malin qui pourra contredire l’avis des « experts »…
Voir : http://www.francoise-cambayrac.org/ (« Vérités sur les maladies émergentes ») Et aussi la vidéo : http://www.actes-sud.fr/menace-sur-nos-neurones (« menaces sur nos neurones » de Marie GROSMAN et Roger LENGLET).
En même temps que l'on dédouane ainsi de facto de toute responsabilité un certain nombre d'acteurs économiques et industriels, on fait donc peser une nouvelle épée de Damoclès sur les électrosensibles, pourtant déjà anéantis socialement.
« On ne nous dit pas tout » aurait dit Anne ROUMANOV…
Le traitement régulier dans la presse - grâce, le plus souvent à Robin des Toits depuis 2008 - de la problématique des effets pathogènes des ondes sous l'angle quasi exclusif et donc très restrictif de l'électrohypersensibilité (EHS) pose lui aussi question. Car il tend à faire oublier que l'EHS ne représente qu'une infime partie de toutes les pathologies dont les ondes électromagnétiques sont suspectées d'être à l'origine. L'EHS est l'arbre qui cache la forêt car il est aussi question de cancers, d'AVC, de dépressions, etc.
Robin des Toits encourage les journalistes qui souhaitent enquêter sur les multiples effets délétères des hyperfréquences pulsées (micro-ondes) à « creuser » le dossier pour donner à la population une information réelle
et complète.
Citons ici pour mémoire l'appel de Fribourg signé par des milliers de médecins allemands en 2002 (il y a 10 ans déjà !). Voir : http://www.robindestoits.org/_a66.html
Chronique d’un tour de passe-passe
Ce traitement par le petit bout de la lorgnette de l'information a pour but d'amuser la galerie - alors que la souffrance des EHS est absolument réelle - en affichant des images humiliantes qui tendent à ridiculiser des victimes, telles ces femmes faisant leurs courses sous leurs voiles anti-ondes (voir article du Figaro ci-dessous).
Et avec pour effet pervers de laisser croire au citoyen lambda qu'il a bien affaire à des dingues ou à des marginaux désireux de faire les intéressants. Tout débat sérieux est ainsi éludé sur les dangers sanitaires des ondes (par ricochet, on cherche à atteindre les ONG et associations qui s'en préoccupent pour la population puisque les autorités ne s'en emparent pas comme elles le devraient). Rien de tel pour renforcer "l'acceptabilité sociale" pour reprendre l'expression des lobbyistes. Une aubaine pour les « marchands d’ondes » car le grand public est ainsi conforté - à tort - que les ondes, si c'était vraiment dangereux, ça se saurait...
Pour Robin des Toits, plus que jamais, l'heure doit être à la résistance...
Lire l'article du Figaro ci-dessous (à consommer avec une très grande modération) :
Le 15 février 2012, en collaboration avec l'INERIS et l'ANSES, l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (APHP) vient d'annoncer la mise en place, sous la conduite du Pr CHOUDAT d'une enquête sur l'intolérance aux ondes électromagnétiques. Avec pour postulat de départ que cette souffrance est exclusivement psychogène. Robin des Toits, association dédiée à la prévention des risques sanitaires, réfute catégoriquement un tel postulat.
L’association appelle au boycott de cette enquête, en se basant sur l'existence de centaines d'études scientifiques indépendantes objectivant les effets des ondes électromagnétiques, des marqueurs biologiques ayant été mis en évidence de façon non contestable (modification de la formulation sanguine notamment). Pour vous en faire une petite idée, consultez donc le pack Robin à télécharger ici http://www.robindestoits.org/attachment/242132/ 242132/ et en particulier la synthèse de l'étude BioInitiative incluse dans ce pack d'information.
La « psy » une vraie fausse piste ?
Une chose est certaine, c'est qu'une démarche visant à fournir une explication psychiatrique de l'électrosensibilité - ce qui est du reste contesté par les électrosensibles – favorisera le travail des industriels dans leurs objectifs de déploiement de réseaux de télécommunications, dont la funeste téléphonie 4G qui s'annonce. Au passage, d’aucuns considéreront ici qu’il y a une réelle atteinte aux droits et à la dignité de l’homme si l’on cherchait vraiment au final à diriger des malades sains d'esprit vers la psychiatrie.
Dans le même temps, en dépit de l’alerte émise par les malades et les associations qui les soutiennent, quitus est aussi donné par les responsables de cette enquête aux métaux lourds qui intoxiquent nos corps puisqu'on les retrouve absolument partout (Amalgames dentaires, lampes basse consommation au mercure, adjuvants vaccinaux, gros poissons...) et alors que de très nombreuses études tendent à démontrer leur rôle évident, notamment dans les maladies neurodégénératives et très probablement aussi dans l'électrosensibilité.
Chercher à côté de la plaque, c’est faire en sorte de ne jamais rien trouver. Et une fois dans la planète psy, bien malin qui pourra contredire l’avis des « experts »…
Voir : http://www.francoise-cambayrac.org/ (« Vérités sur les maladies émergentes ») Et aussi la vidéo : http://www.actes-sud.fr/menace-sur-nos-neurones (« menaces sur nos neurones » de Marie GROSMAN et Roger LENGLET).
En même temps que l'on dédouane ainsi de facto de toute responsabilité un certain nombre d'acteurs économiques et industriels, on fait donc peser une nouvelle épée de Damoclès sur les électrosensibles, pourtant déjà anéantis socialement.
« On ne nous dit pas tout » aurait dit Anne ROUMANOV…
Le traitement régulier dans la presse - grâce, le plus souvent à Robin des Toits depuis 2008 - de la problématique des effets pathogènes des ondes sous l'angle quasi exclusif et donc très restrictif de l'électrohypersensibilité (EHS) pose lui aussi question. Car il tend à faire oublier que l'EHS ne représente qu'une infime partie de toutes les pathologies dont les ondes électromagnétiques sont suspectées d'être à l'origine. L'EHS est l'arbre qui cache la forêt car il est aussi question de cancers, d'AVC, de dépressions, etc.
Robin des Toits encourage les journalistes qui souhaitent enquêter sur les multiples effets délétères des hyperfréquences pulsées (micro-ondes) à « creuser » le dossier pour donner à la population une information réelle
et complète.
Citons ici pour mémoire l'appel de Fribourg signé par des milliers de médecins allemands en 2002 (il y a 10 ans déjà !). Voir : http://www.robindestoits.org/_a66.html
Chronique d’un tour de passe-passe
Ce traitement par le petit bout de la lorgnette de l'information a pour but d'amuser la galerie - alors que la souffrance des EHS est absolument réelle - en affichant des images humiliantes qui tendent à ridiculiser des victimes, telles ces femmes faisant leurs courses sous leurs voiles anti-ondes (voir article du Figaro ci-dessous).
Et avec pour effet pervers de laisser croire au citoyen lambda qu'il a bien affaire à des dingues ou à des marginaux désireux de faire les intéressants. Tout débat sérieux est ainsi éludé sur les dangers sanitaires des ondes (par ricochet, on cherche à atteindre les ONG et associations qui s'en préoccupent pour la population puisque les autorités ne s'en emparent pas comme elles le devraient). Rien de tel pour renforcer "l'acceptabilité sociale" pour reprendre l'expression des lobbyistes. Une aubaine pour les « marchands d’ondes » car le grand public est ainsi conforté - à tort - que les ondes, si c'était vraiment dangereux, ça se saurait...
Pour Robin des Toits, plus que jamais, l'heure doit être à la résistance...
Lire l'article du Figaro ci-dessous (à consommer avec une très grande modération) :