Mise en service suspendue. Sous la pression des riverains, l'antenne de téléphonie mobile SFR/Orange de la rue de l'Illiade est restée au sol.
Aux aurores blêmes jeudi matin 25 septembre, une soixantaine d'habitants ont envahi le chantier. Pacifiques mais déterminés, ils ont empêché les ouvriers de manœuvrer la grue élévatrice du pylône métallique équipé de six antennes d'une puissance de 100 watts chacune.
L'opérateur a préféré «suspendre momentanément» l'installation autorisée par l'ancienne majorité municipale (UMP). Une manche à zéro en faveur des habitants qui mettent le principe de précaution au centre du débat.
«La mobilisation a payé. Mais nous ne crions pas victoire pour autant». Pascal habite à une centaine de mètres du chantier de la rue de l'Illiade.Il était parmi les premiers à occuper le terrain. «Nous nous sommes opposés au levage par le camion grue. La police était là aussi, mais personne ne nous ont pas poussés vers la sortie, raconte-t-il. Vers midi, toutes les équipes d'ouvriers sont parti»".
Alertée, Elisabeth Belaubre, l'élue municipale Verte chargée de la santé et de l'environnement est arrivée sur zone en fin de matinée. "Elle nous a dit qu'elle allait demander à SFR de geler cette implantation pour l'inclure dans le moratoire sur la mise en place des antennes de téléphonie mobile décidé par la ville de Toulouse, précise Pascal. L'élue a toutefois fait remarquer aux manifestants que ce chantier avait toutes les apprances de la légalité...
Une légalité rappelée par l'opérateur. «Nous avons des autorisations passées avec la précédente majorité municipale", explique ainsi Jérôme Richez, directeur régional SFR. Lequel croit devoir ajouter que cette antenne n'aura «pas d'incidence sanitaire».
En l'absence de mesures préalables, la majorité des habitants a «de bonnes raisons d'en douter au vu des rapports récents sur les effets des rayonnements électromagnétiques», rétorque Marie, une mère de famille de la rue de l'Illiade.
Sur la même longueur d'ondes,le comité de quartier demande le déplacement de l'antenne à 300 mètres des premières habitations en vertu de l'application du principe de précaution.
En attendant, Pascal et ses voisins restent mobilisés pour s'opposer de nouveau au levage de l'antenne: «Nous pensons qu'ils vont réessayer la semaine prochaine».
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Source : http://www.libetoulouse.fr/2007/2008/09/antenne-de-tl-1.html
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Aux aurores blêmes jeudi matin 25 septembre, une soixantaine d'habitants ont envahi le chantier. Pacifiques mais déterminés, ils ont empêché les ouvriers de manœuvrer la grue élévatrice du pylône métallique équipé de six antennes d'une puissance de 100 watts chacune.
L'opérateur a préféré «suspendre momentanément» l'installation autorisée par l'ancienne majorité municipale (UMP). Une manche à zéro en faveur des habitants qui mettent le principe de précaution au centre du débat.
«La mobilisation a payé. Mais nous ne crions pas victoire pour autant». Pascal habite à une centaine de mètres du chantier de la rue de l'Illiade.Il était parmi les premiers à occuper le terrain. «Nous nous sommes opposés au levage par le camion grue. La police était là aussi, mais personne ne nous ont pas poussés vers la sortie, raconte-t-il. Vers midi, toutes les équipes d'ouvriers sont parti»".
Alertée, Elisabeth Belaubre, l'élue municipale Verte chargée de la santé et de l'environnement est arrivée sur zone en fin de matinée. "Elle nous a dit qu'elle allait demander à SFR de geler cette implantation pour l'inclure dans le moratoire sur la mise en place des antennes de téléphonie mobile décidé par la ville de Toulouse, précise Pascal. L'élue a toutefois fait remarquer aux manifestants que ce chantier avait toutes les apprances de la légalité...
Une légalité rappelée par l'opérateur. «Nous avons des autorisations passées avec la précédente majorité municipale", explique ainsi Jérôme Richez, directeur régional SFR. Lequel croit devoir ajouter que cette antenne n'aura «pas d'incidence sanitaire».
En l'absence de mesures préalables, la majorité des habitants a «de bonnes raisons d'en douter au vu des rapports récents sur les effets des rayonnements électromagnétiques», rétorque Marie, une mère de famille de la rue de l'Illiade.
Sur la même longueur d'ondes,le comité de quartier demande le déplacement de l'antenne à 300 mètres des premières habitations en vertu de l'application du principe de précaution.
En attendant, Pascal et ses voisins restent mobilisés pour s'opposer de nouveau au levage de l'antenne: «Nous pensons qu'ils vont réessayer la semaine prochaine».
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Source : http://www.libetoulouse.fr/2007/2008/09/antenne-de-tl-1.html
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> Six' Toulouse du 25/09/2008 :
La mobilisation des riverains a payé. Photo DDM, Michel Labonne
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> LA DEPECHE - 26/09/2008 :
Cité de l'Hers. SFR suspend la pose de son antenne relais
Environnement. Sous la pression des riverains.
Branle-bas de combat hier au lever du jour dans le quartier Roucoule, au bas de la Cité de l'Hers. Les riverains, alertés par les coups de klaxons de l'un des leurs, se sont mobilisés dare-dare sur le terrain municipal où se trouvent les installations du TUC pour empêcher l'élévation d'un pylône de relais de téléphonie mobile, appartenant à l'opérateur SFR.
«Conditions de sécurité non réunies»
La société C3A, chargée d'ériger un pylône tubulaire de 25 mètres de haut, équipé de trois antennes relais SFR et trois antennes Orange, a dû renoncer à manœuvrer sa grue sous la pression d'une cinquantaine d'habitants déterminés.
En fin de matinée, l'opérateur SFR a pris la décision de suspendre momentanément cette installation estimant que « les conditions de sécurité des personnes présentes n'étaient pas réunies », précise Jérôme Richez, directeur régional SFR.
« On dénonce le manque de concertation. On a été mis devant le fait accompli. On s'en est rendu compte en plein mois de juillet lorsqu'ils ont commencé les travaux », explique Jean-Michel Torrea, riverain. « Les habitations les plus proches sont à 40 mètres du futur pylône », ajoute Stéphane, un autre riverain. « Il y avait moyen de mettre ça ailleurs, sans que ça ne gène personne ! »
«Le principe de précaution pour la santé»
Au nom du principe de précaution pour la santé, Les riverains se disent préoccupés par les rayonnements électromagnétiques. Par ailleurs, la proximité de ce pylône est perçue comme une moins-value pour les habitations voisines.L'opérateur SFR a assuré hier qu'il comptait dialoguer avec les intéressés dans les jours à venir, tout en réaffirmant qu'il se trouvait dans la légitimité au regard des autorisations passées avec la précédente majorité municipale. « On est dans une situation de blocage. La réorientation de ce pylône ne changerait rien car il n'y a pas d'incidence sanitaire d'un tel équipement. Par contre, il faut que cela réponde à une qualité de couverture. A nous d'expliquer aux gens aussi comment ça marche », poursuit Jérôme Richez. Aujourd'hui, les opérateurs de téléphonie mobile sont face à un dilemme sur la ville de Toulouse « qui accuse un sérieux retard en terme de couverture d'antennes relais ». Et notamment en matière de haut débit, sur les portables et les mobiles.
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Source : http://www.ladepeche.fr/article/2008/09/26/477769-Cite-de-l-Hers-SFR-suspend-la-pose-de-son-antenne-relais.html
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Voir aussi :
- Libé-Toulouse : 'Faut-il avoir peur des antennes de téléphonie ? La mairie de Toulouse se saisit du dossier' - 24/09/2008
> LA DEPECHE - 26/09/2008 :
Cité de l'Hers. SFR suspend la pose de son antenne relais
Environnement. Sous la pression des riverains.
Branle-bas de combat hier au lever du jour dans le quartier Roucoule, au bas de la Cité de l'Hers. Les riverains, alertés par les coups de klaxons de l'un des leurs, se sont mobilisés dare-dare sur le terrain municipal où se trouvent les installations du TUC pour empêcher l'élévation d'un pylône de relais de téléphonie mobile, appartenant à l'opérateur SFR.
«Conditions de sécurité non réunies»
La société C3A, chargée d'ériger un pylône tubulaire de 25 mètres de haut, équipé de trois antennes relais SFR et trois antennes Orange, a dû renoncer à manœuvrer sa grue sous la pression d'une cinquantaine d'habitants déterminés.
En fin de matinée, l'opérateur SFR a pris la décision de suspendre momentanément cette installation estimant que « les conditions de sécurité des personnes présentes n'étaient pas réunies », précise Jérôme Richez, directeur régional SFR.
« On dénonce le manque de concertation. On a été mis devant le fait accompli. On s'en est rendu compte en plein mois de juillet lorsqu'ils ont commencé les travaux », explique Jean-Michel Torrea, riverain. « Les habitations les plus proches sont à 40 mètres du futur pylône », ajoute Stéphane, un autre riverain. « Il y avait moyen de mettre ça ailleurs, sans que ça ne gène personne ! »
«Le principe de précaution pour la santé»
Au nom du principe de précaution pour la santé, Les riverains se disent préoccupés par les rayonnements électromagnétiques. Par ailleurs, la proximité de ce pylône est perçue comme une moins-value pour les habitations voisines.L'opérateur SFR a assuré hier qu'il comptait dialoguer avec les intéressés dans les jours à venir, tout en réaffirmant qu'il se trouvait dans la légitimité au regard des autorisations passées avec la précédente majorité municipale. « On est dans une situation de blocage. La réorientation de ce pylône ne changerait rien car il n'y a pas d'incidence sanitaire d'un tel équipement. Par contre, il faut que cela réponde à une qualité de couverture. A nous d'expliquer aux gens aussi comment ça marche », poursuit Jérôme Richez. Aujourd'hui, les opérateurs de téléphonie mobile sont face à un dilemme sur la ville de Toulouse « qui accuse un sérieux retard en terme de couverture d'antennes relais ». Et notamment en matière de haut débit, sur les portables et les mobiles.
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Source : http://www.ladepeche.fr/article/2008/09/26/477769-Cite-de-l-Hers-SFR-suspend-la-pose-de-son-antenne-relais.html
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Voir aussi :
- Libé-Toulouse : 'Faut-il avoir peur des antennes de téléphonie ? La mairie de Toulouse se saisit du dossier' - 24/09/2008