"Les sources de pollution extérieure s'intensifient avec la multiplication des antennes-relais et la 4G qui se prépare, n'augurant rien de bon, sinon une nouvelle catastrophe sanitaire, sans équivalent", écrit l'ONG, dans une lettre ouverte à Cécile Duflot, datée du 22 octobre 2012.
De plus, avance l'ONG, nos domiciles sont de plus en plus envahis par "l'électrosmog" intérieur du fait des téléphones sans fil, lappareils bluetooth, smartphones, consoles de jeux, fours à micro-ondes...
"Les logements sont devenus de véritables fours à micro-ondes", assure-t-elle.
Logement social : des locataires "captifs"
Robin des toits souligne la situation précaire des locataires de logements sociaux, "totalement captifs", selon elle.
Ceux-ci n'auraient quasiment aucun recours possible auprès des bailleurs sociaux, "qui perçoivent de très juteuses recettes émanant des opérateurs de la téléphonie mobile en contrepartie d'une autorisation d'installation de leurs antennes-relais polluantes sur les immeubles d'habitation", écrit l'ONG.
Un état des lieux et une loi
Aussi, Robin des toits appelle Cécile Duflot à lancer, en lien avec le ministère de la Santé, une étude nationale de l'impact sanitaire des champs électro-magnétiques sur le parc du logement social.
Début octobre, l'Association Santé environnement France (ASEF), qui dit regrouper 2.500 médecins, a réclamé une loi sur l'implantation des antennes-relais, estimant que la réglementation en règle "ne concède aucun droit aux locataires et explique pourquoi les HLM voient fleurir sur leurs toits des forêts d'antennes relais".
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Source : http://www.courrierdesmaires.fr/P_detail_france.php?id=35732