Après la publication de plusieurs études inquiétantes, les pouvoirs publics français recommandent un usage modéré des téléphones mobiles.
D’après Les echos, magasine français [1]
« Ne rendez pas votre téléphone portable, mais sachez qu’il n’est pas sans risque ». Pour la première fois, les scientifiques sont en mesure d’afficher un message clair.
« Selon les dernières études épidémiologiques, il semble y avoir une augmentation du risque de cancer du cerveau chez les utilisateurs intensifs », assure Martine Hours, présidente du conseil scientifique de la fondation de recherche « santé et radiofréquences ».
Interphone : grande enquête internationale aux résultats préoccupants !
Attendus depuis quelques années, les premiers résultats de la grande enquête internationale Interphone ont été publiés début décembre 2007.
Quelques jours après, la fondation française sortait un communiqué pour déconseiller aux parents l’achat de portables aux enfants pour Noël. En ces premiers jours de janvier 2008, ce sont les pouvoirs publics (français) qui réagissaient : « L’hypothèse d’un risque ne pouvant pas être complètement exclue, une approche de précaution est justifiée. Aussi, le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports invite-t-il les familles et les parents à la prudence. Il rappelle qu’il est conseillé un usage modéré du téléphone mobile, notamment aux enfants ».
Les experts s’appuient sur l’enquête Interphone car c’est la plus significative par sa « puissance statistique ». Jamais une cohorte aussi importante n’avait été étudiée pour cette problématique.
Chacun des 13 pays participants [2] a étudié pendant trois ans des groupes de patients atteints de tumeurs cérébrales. Les épidémiologistes ont ciblé quatre types de cancers avec 2.600 cas de gliomes, 1.100 neurinomes, 2.300 méningiomes et 400 tumeurs de la parotide. Leurs pathologies ont été corrélées avec leurs pratiques téléphoniques : intensité de l’usage, durée des appels, ancienneté de l’usage, utilisation de kits mains libres, et d’autres paramètres comme le fait de vivre en ville ou à la campagne, ou d’utiliser le téléphone en se déplaçant. Un questionnaire similaire a été proposé à des témoins « sains » du même âge.
On mesure ainsi la concordance entre l’apparition de tumeurs et le niveau d’exposition aux radiofréquences de la bande téléphonique.
D’après Les echos, magasine français [1]
« Ne rendez pas votre téléphone portable, mais sachez qu’il n’est pas sans risque ». Pour la première fois, les scientifiques sont en mesure d’afficher un message clair.
« Selon les dernières études épidémiologiques, il semble y avoir une augmentation du risque de cancer du cerveau chez les utilisateurs intensifs », assure Martine Hours, présidente du conseil scientifique de la fondation de recherche « santé et radiofréquences ».
Interphone : grande enquête internationale aux résultats préoccupants !
Attendus depuis quelques années, les premiers résultats de la grande enquête internationale Interphone ont été publiés début décembre 2007.
Quelques jours après, la fondation française sortait un communiqué pour déconseiller aux parents l’achat de portables aux enfants pour Noël. En ces premiers jours de janvier 2008, ce sont les pouvoirs publics (français) qui réagissaient : « L’hypothèse d’un risque ne pouvant pas être complètement exclue, une approche de précaution est justifiée. Aussi, le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports invite-t-il les familles et les parents à la prudence. Il rappelle qu’il est conseillé un usage modéré du téléphone mobile, notamment aux enfants ».
Les experts s’appuient sur l’enquête Interphone car c’est la plus significative par sa « puissance statistique ». Jamais une cohorte aussi importante n’avait été étudiée pour cette problématique.
Chacun des 13 pays participants [2] a étudié pendant trois ans des groupes de patients atteints de tumeurs cérébrales. Les épidémiologistes ont ciblé quatre types de cancers avec 2.600 cas de gliomes, 1.100 neurinomes, 2.300 méningiomes et 400 tumeurs de la parotide. Leurs pathologies ont été corrélées avec leurs pratiques téléphoniques : intensité de l’usage, durée des appels, ancienneté de l’usage, utilisation de kits mains libres, et d’autres paramètres comme le fait de vivre en ville ou à la campagne, ou d’utiliser le téléphone en se déplaçant. Un questionnaire similaire a été proposé à des témoins « sains » du même âge.
On mesure ainsi la concordance entre l’apparition de tumeurs et le niveau d’exposition aux radiofréquences de la bande téléphonique.
notes :
[1] Pour lire l’article.
[2] Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Finlande, France, Israël, Italie, Japon, Norvège, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni et Suède
[1] Pour lire l’article.
[2] Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Finlande, France, Israël, Italie, Japon, Norvège, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni et Suède