L'organisation Robin des Toits a levé à nouveau la voix mardi contre le Grenelle des ondes, estimant qu'à l'instar du Grenelle de l'environnement, l'événement relevait de "l'affichage" et que les industriels de la téléphonie étaient en train de gagner la partie.
L'ONG, qui a déjà suspendu l'an dernier sa participation à la table ronde organisée en 2009 avec les collectivités, opérateurs, Etat..., s'inquiète de l'avenir de l'expérimentation de la diminution de l'exposition aux antennes-relais.
Il s'agit de tester un seuil d'exposition proche de 0,6 volts/mètre pour la population et voir l'effet sur la qualité du réseau.
Seize communes avaient été retenues par le Comité opérationnel (Comop), "mais, après deux années de discussions et de mises au point, les opérateurs oeuvrent pour que l'expérimentation n'ait plus lieu qu'à un seul endroit et sur une antenne-relais par opération", écrit l'ONG dans un communiqué.
Une "proposition des opérateurs" qui survient alors que l'Organisation mondiale de la Santé "vient de classer les radiofréquences de la téléphonie mobile dans la catégorie +cancérogène possible+", rappelle le texte.
"On passe ainsi d'une expérimentation +ouverte+ à une expérimentation +orientée+ dont le résultat est fixé à l'avance: montrer la dégradation du service!", poursuit l'ONG qui s'inquiète que le président du Comop, François Brottes (député PS), n'ait pas rejeté la proposition.
Interrogé par l'AFP, ce dernier a dit qu'il prendrait sa décision "avant la fin du mois de juin".
"On est dans une position de départ où les opérateurs ne voulaient rien entendre, ne rien tester sur le terrain. Ils ont, sous mon insistance, fait une proposition", a-t-il affirmé, reconnaissant qu'elle "est plus sommaire que ce qu'on avait imaginé".
"Je reviendrai devant le Comop après avoir entendu la position des villes pour savoir si cette expérimentation à périmètre rétréci est accepté ou pas", a-t-il ajouté.
Selon lui, la réticence des industriels tient au fait qu'"ils se disent peut-être que s'il faut abaisser la puissance partout, et demain, mettre d'autres antennes à une puissance faible, ça peut les amener compte tenu des milliers et milliers de points concernés, à faire des investissements significatifs. Ils sont donc les pieds sur les freins".
---
source: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jHERA1dp3zIqhUXLWhjyIA0ac1yg?docId=CNG.e7af2d5358690455fcb11a3bea9e7ab0.551
L'ONG, qui a déjà suspendu l'an dernier sa participation à la table ronde organisée en 2009 avec les collectivités, opérateurs, Etat..., s'inquiète de l'avenir de l'expérimentation de la diminution de l'exposition aux antennes-relais.
Il s'agit de tester un seuil d'exposition proche de 0,6 volts/mètre pour la population et voir l'effet sur la qualité du réseau.
Seize communes avaient été retenues par le Comité opérationnel (Comop), "mais, après deux années de discussions et de mises au point, les opérateurs oeuvrent pour que l'expérimentation n'ait plus lieu qu'à un seul endroit et sur une antenne-relais par opération", écrit l'ONG dans un communiqué.
Une "proposition des opérateurs" qui survient alors que l'Organisation mondiale de la Santé "vient de classer les radiofréquences de la téléphonie mobile dans la catégorie +cancérogène possible+", rappelle le texte.
"On passe ainsi d'une expérimentation +ouverte+ à une expérimentation +orientée+ dont le résultat est fixé à l'avance: montrer la dégradation du service!", poursuit l'ONG qui s'inquiète que le président du Comop, François Brottes (député PS), n'ait pas rejeté la proposition.
Interrogé par l'AFP, ce dernier a dit qu'il prendrait sa décision "avant la fin du mois de juin".
"On est dans une position de départ où les opérateurs ne voulaient rien entendre, ne rien tester sur le terrain. Ils ont, sous mon insistance, fait une proposition", a-t-il affirmé, reconnaissant qu'elle "est plus sommaire que ce qu'on avait imaginé".
"Je reviendrai devant le Comop après avoir entendu la position des villes pour savoir si cette expérimentation à périmètre rétréci est accepté ou pas", a-t-il ajouté.
Selon lui, la réticence des industriels tient au fait qu'"ils se disent peut-être que s'il faut abaisser la puissance partout, et demain, mettre d'autres antennes à une puissance faible, ça peut les amener compte tenu des milliers et milliers de points concernés, à faire des investissements significatifs. Ils sont donc les pieds sur les freins".
---
source: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jHERA1dp3zIqhUXLWhjyIA0ac1yg?docId=CNG.e7af2d5358690455fcb11a3bea9e7ab0.551