1ère partie :
2ème partie :
Reportage réalisé par Olivier Gazi, Philippre Jasselin, Michel Kisteter, Anne Rouet - France 2.
Paul Kenyonn, Neil Higginson, Simon Parmenter, Nick Campa - BBC.
pour Envoyé Spécial, pour France 2.
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2) Interview du co-réalisateur Olivier Gazi par le présentateur Bernard Benyamin lors de la première diffusion du reportage en 1999, en plateau de fin : voir en bas de page.
La fin de cette interview est coupée. En voici la transcription :
" (...) Aujourd'hui cet homme a dépensé son argent, il leur donne la réponse, il dit clairement OUI, et les fabricants qui ont financé cette étude semblent ne pas s'y intéresser, en tout cas ne communique pas dessus outre mesure.
Le présentateur : Olivier, est-ce que les portables ne posent pas le problème on va dire plus général de la pollution électromagnétique ?
Olivier Gazi : Oui absolument le portable n'est pas le seul appareil à dégager un champ électromagnétique. C'est le cas dans une moindre mesure, des ordinateurs, ou des téléviseurs par exemple. Mais il y a surtout aujourd'hui dans ce vaste problème dont vous parlez de ce qui a été dit de la pollution électromagnétique, le problème des antennes relais. Vous savez ce sont ces antennes que l'on installe un peu partout sur le territoire pour avoir une bonne réception des téléphones portables justement. Vous pouvez très bien en avoir une sur votre immeuble ou dans votre voisinage sans le savoir, et bien ces antennes aujourd'hui, il faut le savoir dégagent un champ électromagnétique, d'une intensité 100 fois supérieure à celui du téléphone. Donc çà pose un véritable problème. En Grande Bretagne le législateur a décidé qu'on ne pourrait pas ériger ces antennes dans un périmètre inférieur à 500 mètres autour d'une habitation. En France nous n'avons pas une telle loi, et d'une façon générale, l'Europe aujourd'hui, n'a pas totalement pris la mesure de ce vaste problème, qui est celui de la pollution électromagnétique.
Le présentateur : Et qu'est-ce qu'on fait avec tout çà alors maintenant ?
Olivier Gazi : Alors bien sûr il ne faut pas paniquer, il n'y a pas lieu, il ne faut pas non plus jeter son téléphone portable. Je crois comme le disait Mme Bastide dans le reportage, il faut en avoir une utilisation raisonnée. Ce qui est clair aujourd'hui, c'est que les effets biologiques quand ils apparaissent, apparaissent, sur la longueur, c'est à dire avec l'intensité d'utilisation. Donc ,peut-être, téléphoner un petit peu moins, peut-être aussi ne pas porter en permanence sur soi sont téléphone, utiliser ce que l'on appelle un kit main libre qui permet de tenir l'antenne à distance, puisque c'est de l'antenne que se dégage le champ électromagnétique, ne pas téléphoner dans un lieu clos , une voiture, ou une salle fermée, qui emprisonne les ondes. Ce sont grosso modo tous les conseils de bon sens que nous ont donné les chercheurs, quand on leur a posé les questions, jusqu'à ce que bien-sûr la science nous en dise plus.
Le présentateur : Vous avez un portable Olivier ?
Olivier Gazi : Non
Le présentateur : Vous vous en tirez bien, merci. "
Paul Kenyonn, Neil Higginson, Simon Parmenter, Nick Campa - BBC.
pour Envoyé Spécial, pour France 2.
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2) Interview du co-réalisateur Olivier Gazi par le présentateur Bernard Benyamin lors de la première diffusion du reportage en 1999, en plateau de fin : voir en bas de page.
La fin de cette interview est coupée. En voici la transcription :
" (...) Aujourd'hui cet homme a dépensé son argent, il leur donne la réponse, il dit clairement OUI, et les fabricants qui ont financé cette étude semblent ne pas s'y intéresser, en tout cas ne communique pas dessus outre mesure.
Le présentateur : Olivier, est-ce que les portables ne posent pas le problème on va dire plus général de la pollution électromagnétique ?
Olivier Gazi : Oui absolument le portable n'est pas le seul appareil à dégager un champ électromagnétique. C'est le cas dans une moindre mesure, des ordinateurs, ou des téléviseurs par exemple. Mais il y a surtout aujourd'hui dans ce vaste problème dont vous parlez de ce qui a été dit de la pollution électromagnétique, le problème des antennes relais. Vous savez ce sont ces antennes que l'on installe un peu partout sur le territoire pour avoir une bonne réception des téléphones portables justement. Vous pouvez très bien en avoir une sur votre immeuble ou dans votre voisinage sans le savoir, et bien ces antennes aujourd'hui, il faut le savoir dégagent un champ électromagnétique, d'une intensité 100 fois supérieure à celui du téléphone. Donc çà pose un véritable problème. En Grande Bretagne le législateur a décidé qu'on ne pourrait pas ériger ces antennes dans un périmètre inférieur à 500 mètres autour d'une habitation. En France nous n'avons pas une telle loi, et d'une façon générale, l'Europe aujourd'hui, n'a pas totalement pris la mesure de ce vaste problème, qui est celui de la pollution électromagnétique.
Le présentateur : Et qu'est-ce qu'on fait avec tout çà alors maintenant ?
Olivier Gazi : Alors bien sûr il ne faut pas paniquer, il n'y a pas lieu, il ne faut pas non plus jeter son téléphone portable. Je crois comme le disait Mme Bastide dans le reportage, il faut en avoir une utilisation raisonnée. Ce qui est clair aujourd'hui, c'est que les effets biologiques quand ils apparaissent, apparaissent, sur la longueur, c'est à dire avec l'intensité d'utilisation. Donc ,peut-être, téléphoner un petit peu moins, peut-être aussi ne pas porter en permanence sur soi sont téléphone, utiliser ce que l'on appelle un kit main libre qui permet de tenir l'antenne à distance, puisque c'est de l'antenne que se dégage le champ électromagnétique, ne pas téléphoner dans un lieu clos , une voiture, ou une salle fermée, qui emprisonne les ondes. Ce sont grosso modo tous les conseils de bon sens que nous ont donné les chercheurs, quand on leur a posé les questions, jusqu'à ce que bien-sûr la science nous en dise plus.
Le présentateur : Vous avez un portable Olivier ?
Olivier Gazi : Non
Le présentateur : Vous vous en tirez bien, merci. "
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Voir également :
- L'intervention du Pr Madeleine Bastide au Colloque organisé et présidé
par le groupe d’études santé-environnement de l’Assemblée nationale le 19/06/2000 intitulé : Téléphones portables, un danger pour la santé ?
- Révélation par l'IGAS du manque d'indépendance de l'AFSSE - JT France 2 + i>Télé Juillet 2006
- Expériences sur embryons de poulets et de rongeurs - (1998-2006)
- Le témoignage de personnes habitants à 50 m d'un relais de téléphonie mobile en milieu rural (dans la Creuse) et dont les éclosions des poussins ont considérablement diminué : reportage d'Arte de 2002 ('Peur sur les Toits') (l'extrait commence à 1:05)
- Le Dr George Carlo interpelle l'industrie sur les dangers du portable - Lettre du 7 Oct. 1999
- 'U.S.A : PORTABLES EN ACCUSATION' - Le combat d'un scientifique contre l'industrie du mobile - Documentaire rediff. sur France 2 le 08/11/2007
- Experts écartés, résultats relativisés : conditions de l’expertise et principe de précaution - au sujet du rapport de l'AFSSE 2003
- Dr Roger Santini : 'Pressions subies par des scientifiques' - audition au Sénat - 06/03/2002
- Rapport du CSIF-CEM sur les antennes relais de la téléphonie mobile - 08/03/2003
- Téléphonie Mobile - Les preuves définitives du danger pour la santé
- Pr Pierre Le Ruz : 'Téléphones mobiles et antennes relais - Quels risques réels pour les biens et les personnes ? - Quelles directives réalistes pour l’avenir ?' - 08/10/2006
- JT France 2 (13h) - Téléphone portable et risque de cancer : l'étude Interphone - 15/10/2008
- A propos de Bernard Veyret, qui affirme (voir fin de la vidéo 1 et début de la vidéo 2) que les CEM bases fréquences sont "un sous produit" de la téléphonie mobile, voici -> Jan. 1991 : Pr Bernard VEYRET - Etudes expérimentales portant sur les actions biologiques des radio-fréquences
Mais aussi : Téléphonie mobile, Wifi, Wimax : UN SCANDALE SANITAIRE
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A propos du "torpillage" par Motorola de l'"affaire Lai / Singh", voici une publication scientifique de la revue Microwave News de 1997 (vol. XVII, n°1) ayant publié la note interne du 13/12/1994 décrivant la stratégie du constructeur à l'encontre des deux scientifiques ayant découvert des risques sanitaires liés au téléphone portable : http://www.microwavenews.com/news/backissues/j-f97issue.pdf : page 20. (Fichier également en pièce -jointe).
Voici la note interne ici recopiée intégralement. Il s'agit d'un e-mail échangé en 1994 entre Michael Kehs et Norm Sandler au sein de la firme Motorola :
" To: Michael Kehs Date: December 13, 1994
From: Norm Sandler Re: Revision of Lai-Singh Materials
Rusty just had an animated telephone conversation with Bob Weisshappel, who was as insistent as ever about the prominent inclusion of the frequency differentiation argument in our materials. He also was adamant that we have a forceful one- or two-sentence portion of our standby statement that puts a damper on speculation arising from this research, as best we can. I tried to do that in the latest proposed revision of the standby statement, but offer this new, somewhat strengthened version of the second paragraph for consideration: “While this work raises some interesting questions about possible biological effects, it is our understanding that there are too many uncertainties— related to the methodology employed, the findings that have been reported and the science that underlies them—to draw any conclusions about its significance at this time. Without additional work in this
field, there is absolutely no basis to determine whether the researchers found what they report finding—or that the results have anything at all to do with DNA damage or health risks, especially at the frequencies and power levels of wireless communication devices.” In discussing the frequency differentiation issue, we should be able to say that Lai-Singh and Sarkar1: • Were not conducted at cellular frequencies, so are of questionable relevance; • Run counter even to other studies performed at 2450 MHz, raising possible questions about the findings.
I can accept that as a logical way to raise and defend the frequency differentiation argument. Where I think we differ is in the prominence it should be given in our public statement(s). Maybe the construction proposed above, which hits the frequency/power level issue right off the bat without making a federal case out of it, will suffice.
I’m off to Dallas, but obviously am reachable if necessary. I’m hoping we can get this document revision out of the way and return to more pressing matters (at least in terms of long-term priorities). I think we have sufficiently war-gamed the Lai-Singh issue, assuming SAG2 and CTIA3 have done their homework. We may want to run this by George Carlo4 and fill him in on the contacts we’ve made. "