Danger téléphone portable et antenne relais, danger wifi pour la santé, dangers téléphone sans-fil DECT (cancer du cerveau...)
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Récapitulatif du danger
de la téléphonie mobile et du Wi-fi

Comment désactiver le wifi ?

Comment désactiver le Wifi (Wi-Fi) chez soi :

Par défaut, la plupart des "box" ADSL ont l'option wifi activée, source permanente (*) d'émission "type téléphonie mobile" dont la toxicité a été prouvée scientifiquement. (**)

Celui-ci est toxique non seulement pour votre bébé, pour vous et pour votre entourage, y compris vos voisins !

Voici comment désactiver le Wifi pour s'en protéger et ne plus en faire "profiter" ses voisins !

(*) Un Wifi non-désactivé émet en permanence, que l'ordinateur soit allumé/connecté ou pas.
(**) Les ondes du wifi sont des hyperfréquences (micro-ondes) pulsées en extrêmement basses fréquences (ELF) du type téléphonie mobile dont la nocivité a été démontrée notamment par le rapport scientifique Bioinitiative.


Les preuves du danger pour la santé du portable, Wi-fi, Bluetooth, DECT...


Top 5 requêtes

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Ecole Numérique Sans Ondes Wifi - Pourquoi faut-il protéger les élèves du Wifi ? - ENSOW - Juin 2015



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Les raisons de notre engagement


pour une école numérique en filaire


Un risque sanitaire émergent de plus en plus étudié

+

De l'autre: des intérêts économiques et politiques qui pèsent lourdement sur ces technologies.

=

Une situation qui ne favorise pas la reconnaissance du risque pour la santé.


 


1. Un consensus partagé par tous: protéger les enfants


Il existe un consensus universel que ce soit entre scientifiques ou décisionnaires: les enfants et les adolescents sont plus sensibles pour plusieurs raisons et il faut les protéger !



  1. Martha Herbert, neuropédiatre et chercheur en neurosciences à la faculté de médecine de Harvard, certifiée en neurologie avec des compétences particulières en neurologie de l’enfant et titulaire d’une spécialisation en troubles du développement neurologique.

    Elle a écrit un lettre (en annexe en bas de page) à toutes les écoles du district de Los Angeles pour exprimer ses inquiétudes quant à l’installation de la Wifi:


  2. « Les enfants sont plus vulnérables que les adultes et bien plus encore ceux qui sont atteints de maladies chroniques et/ou de troubles du développement neurologique. »

    « Les technologies actuelles ont été conçues et développées sans tenir compte des impacts biologiques autres que les effets thermiques. Nous savons maintenant qu’il existe un large éventail d’effets qui n’ont rien à voir avec l’échauffement des tissus. La revendication des défenseurs du wifi selon laquelle la seule préoccupation serait les effets thermiques est maintenant définitivement dépassée scientifiquement. »



  3. Résolution 1815 du Conseil de l’Europe


  4. « A la lumière de ces considérations, l’Assemblée recommande que les états membres du Conseil de l’Europe prennent toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques, spécifiquement les fréquences de la téléphonie mobile et particulièrement l’exposition aux enfants et adolescents qui semblent être plus à risque pour des tumeurs au cerveau.

    « L'Assemblée recommande (...) de privilégier pour les enfants en général, et plus particulièrement dans les écoles et salles de classe, des systèmes d’accès à l’internet par connexion filaire et de réglementer de façon stricte l’utilisation du portable par les élèves dans l’enceinte de l’école »

    « ...de mettre en place des campagnes d’information et de sensibilisation aux risques d’effets biologiques potentiellement nocifs à long terme pour l’environnement et la santé humaine, en particulier à destination des enfants, des adolescents et des jeunes en âge de procréer »



  5. La loi Abeille de janvier 2015


  6. « L’installation d’un équipement terminal fixe équipé d’un accès à Internet sans fil est interdite dans les espaces dédiés à l’accueil, au repos et aux activités des enfants de moins de trois ans »



  7. Amendement n°163 à la loi sur le refondation de l’école:


  8. « Ce service public (l’école numérique) doit se mettre en place dans les établissements grâce à une infrastructure qui favorise l’utilisation de connexions de données filaires. En effet, le principe de précaution doit pousser l’État et les collectivités territoriales à protéger les enfants, notamment les plus jeunes, de l’influence des ondes. »

    « Depuis une dizaine d’années, de nombreuses études ont été réalisées pour évaluer les effets des ondes électromagnétiques. Un nombre croissant d’experts s’accorde désormais sur les dangers pour la santé induits par une exposition aux champs électromagnétiques issus des technologies sans fils même si le débat scientifique n’est pas tranché. Cependant, cette incertitude scientifique doit appeler à la prudence notamment lorsqu’il s’agit des enfants avec lesquels il est essentiel d’appliquer le principe de précaution. »



  9. Loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement:


  10. « Art. L. 5231-4. - La distribution à titre onéreux ou gratuit d'objets contenant un équipement radioélectrique dont l'usage est spécifiquement dédié aux enfants de moins de six ans peut être interdite par arrêté du ministre chargé de la santé, afin de limiter l'exposition excessive des enfants. »



  11. Le rapport “Développement des usages mobiles et principe de sobriété remis au Premier Ministre en décembre 2013 écrit par un médecin, Jean-François Girard, et un conseiller d’Etat, Jean François Tourtelier. On y apprend que la plus grande source d’exposition des enfants n’est pas les antennes relais, mais le téléphone fixe sans fil (DECT) et le Wifi:


  12. « Les mesures effectuées sur les lieux les plus exposés ont montré que, dans environ 20% des cas, les antennes relais ne sont pas la source principale d’exposition. Les autres sources sont notamment : bases de téléphone sans fil DECT, émetteurs radio FM ou téléphones portables à proximité, boîtiers multiservices Wifi... »

    « Au nom de la précaution, au nom du bon sens aussi, il y a lieu de ne pas précipiter l’entrée dans le tout numérique (dès le plus jeune âge) ou, à tout le moins, de ne pas exacerber à l’école les tendances de (sur)consommation privée. Promotion des usages numériques d’un côté, préoccupations « sociétales » d’un autre côté, contraintes économiques enfin, produisent un discours incertain, comme non assumé. Pas sûr que cela contribue à la régulation »



  13. L’ANSES et son rapport 2013


  14. « Compte tenu de l’état des connaissances, le principe de précaution justifie des restrictions d’usage du téléphone mobile, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes » (p. 365)


     


    2. Les risques



    1. Les appels collectifs de médecins 

      Les médecins sont selon l’avis du Collectif ENSOW une source de clarification du risque particulièrement fiable puisqu’ils ne sont pas dans des laboratoires mais sur le terrain, en contact direct et vivant avec leurs patients. Or, on constate que depuis 2002 les appels collectifs de médecins pour alerter les autorités sanitaires sur le danger des ondes du sans fil se multiplient dans le monde entier. L’appel de Paris et l’appel de Fribourg en 2002 (plus de 1000 médecins signataires) n’en sont que des exemples.

    2. L’appel de Fribourg 2012

      10 ans après leur premier appel, les médecins réitèrent leur appel. C’est un signal fort! Ils confirment ainsi que “de plus en plus fréquemment, on observe également une relation temporelle et spatiale claire entre l'apparition de ces symptômes, les troubles et le début d'une exposition à des radiations.” Voici les symptômes recensés dans leur appel:


    3. « Nous observons actuellement une augmentation inquiétante des problèmes de



      1. santé mentale (dépression, anxiété, crise de panique)

      2. trouble du sommeil, épuisement

      3. accidents vasculaires cérébraux chez des personnes jeunes

      4. troubles neuro-dégénératifs (apparition précoce de syndromes de démence)

      5. céphalées

      6. acouphènes

      7. autisme

      8. troubles de l'apprentissage

      9. problèmes de concentration

      10. troubles du comportement

      11. augmentation régulière des allergies

      12. problèmes de peau

      13. syndromes douleureux

      14. sensibilité aux infections

      15. hypertension artérielle

      16. troubles du métabolisme »


      Ils écrivent également: « Les enfants et les adolescents sont plus vulnérables. Après la leucémie, les tumeurs du cerveau sont la seconde cause de cancer chez l'enfant. En Europe, le taux de cancer chez l'adolescent a augmenté de 1,5% par an. En Angleterre, les tumeurs du lobe frontal et temporal ont significativement augmenté entre 1999 et 2009. Les enfants affichent de plus en plus un comportement addictif quant à l'utilisation de leur portable et des technologies sans fil. De nombreux appels et résolutions appellent pourtant à une protection spécifique des enfants et des adolescents (Résolution 1815 de 2011 du Conseil de l'Europe). »



    4. Multiplication de ce genre d'appels

      Nous rappelons que de tels appels se sont multipliés ces derniers temps dans le monde entier. Voici quelques appels importants:


      1. 2002: l'appel de Fribourg: plus de 1000 médecins et plus de 36.000 supporters

      2. 2005: appel de Helsinki

      3. 2007: appel de Bruxelles

      4. 2009: Le SMG signe un appel contre l'Académie de Médecine

      5. 2009: appel de Paris (Artac)

      6. 2010: appel international de Würzburg

      7. 2012: 2e appel de Fribourg

      8. 2012: 1500 médecins suisses demandent des valeurs limites plus strictes

      9. 2012: En GB des associations médicales appellent à des technologies plus sûres dans les écoles

      10. 2012: 2500 médecins de l'Association Santé Environnement France interpellent dans une lettre ouverte les parlementaires

      11. 2013: l'Académie américaine de pédiatrie

      12. 2013: l'Académie américaine de médecine environnementale contre le Wifi à l'école

      13. 2015: appel international de 206 scientifiques renommés à l'ONU et l'OMS dont le message se fait particulièrement pressant.

      14. L'OMS classe les radiofréquences dans la catégorie 2B  “potentiellement cancérigène” (2011)

        au même titre que le plomb, les vapeurs d'essence et les extrêmement basses fréquences (qui d'ailleurs font partie du signal Wifi qui est un mélange d'une hyperfréquence porteuse de 2,45GHz et de pulsations en extrêmement basses fréquences). Dans la conclusion du communiqué de presse, le docteur Jonathan Samet a indiqué que


      « la preuve, bien qu'encore à consolider, est suffisamment forte pour justifier une conclusion et une classification en 2b. Ceci signifie qu'il pourrait y avoir un risque et que nous devons rester vigilants sur le lien entre les téléphones cellulaires et le risque de cancer. »



      Dans un chat' du Monde du 1er juin, Elisabeth Cardis, membre du groupe d'expert, précisait de façon claire la portée de la classification:

      « L'évaluation qui a été faite est une évaluation sur les radiofréquences, et pas seulement le téléphone. Les études qui ont contribué à l'évaluation sont des études sur le téléphone, parce que c'est ce qui a été le mieux étudié jusqu'à présent. Mais a priori, le groupe de travail a classé toutes les ondes de radiofréquences dans le groupe 2B. » (ici)


       


      3. La situation autour de la reconnaissance du risque




      Quelle est en fait la véritable situation de la controverse autour de la nocivité des ondes du sans fil ? Voici une petite parabole: 

      On nous présente un champignon inconnu.


      D’un côté: 100 scientifiques nous disent qu’ils n’ont pas trouvé d’effet pathogène (aucun lien avec le cancer, aucun effet sur les gènes, la fertilité, les neurones, ni sur le bien-être), les rapports de l’agence sanitaire nous rassurent mais disent néanmoins qu’il faut protéger les enfants et les femmes enceintes. Ils concèdent également qu’il existe un certain nombre d’études qui trouvent des effets,

      mais avec un niveau de preuve limité.


      De l’autre côté: 100 autres scientifiques nous affirment avoir trouvé plusieurs effets pathogènes (rupture d’ADN, cancer à long terme, problèmes neurologiques, fertilité, baisse du bien-être général, neurasthénie). Il y a aussi des dizaines de collectifs de médecins partout dans le monde qui constatent ces effets chez leurs patients et constatent dans leur pratique clinique le lien causal entre les symptômes et ce champignon. Il y a également plusieurs collectifs de scientifiques, dont un de plus de 200 membres, qui prennent la peine de faire un appel public à l’OMS et à l’ONU pour alerter sur les dangers de ce champignon.


      Voilà la situation.


      Qui serait d’accord pour que la cantine scolaire

      incorpore ce champignon à chacun de ses repas ?



      Et bien la même situation s'applique aux ondes artificielles des technologies sans fil. Et encore, nous n'avons pas mentionné le fait que sur les 100 études qui ne trouvent pas d’effet, plusieurs ont été financées par l’industrie qui vend ce champignon. Il faut ajouter à cela que cette industrie est en train de devenir une industrie extrêmement puissante.



      L’importance financière et économique d’une substance ou d’une technologie n’a jamais favorisé la reconnaissance de son risque. On peut même dire: plus une substance ou technologie est économiquement et financièrement importante, plus il sera difficile d’avoir une idée claire de sa nocivité car l’industrie tentera tout pour brouiller les pistes. Ce n’est pas une nouveauté, mais selon la chercheuse Annie Thébaud-Mony, c’est devenu la règle. Elle écrit: 

      « Le scandale de l'amiante et celui des pesticides ont dévoilé l'implication active des industriels dans le déni des risques et de leurs conséquences. » (La Science Asservie, p.12)



      1. Résolution 1815 du Conseil de l'Europe

        Cette vision des choses est confirmée par la résolution 1815 du Conseil de l'Europe en 2011 à propos des radiofréquences et de l'exposition grandissante de la population aux rayonnements du sans fil. Les articles 6 et 7 de cette résolution confirment que:


      « 6. Attendre des hauts niveaux de preuves scientifiques et cliniques avant d’agir pour prévenir des risques bien connus peut entraîner des coûts très élevés en terme de santé et d’économie, comme ce fut le cas avec l’amiante, l’essence au plomb et le tabac. »

      « 7. De plus, l’Assemblée constate que le problème des champs ou ondes électromagnétiques et leur conséquences potentielles sur la santé présente des parallèles évidents avec d’autres problèmes actuels comme la mise sur le marché de médicaments, de substances chimiques, de pesticides, de métaux lourds ou d’OGM. Pour cette raison, elle souligne que l’indépendance et de la crédibilité de l’expertise scientifique est cruciale pour arriver à une évaluation transparente et équilibrée des impacts négatifs potentiels sur l’environnement et la santé humaine. »



      1. Aucune étude d'impact sanitaire pour le Wifi

        La technologie de la Wifi a été lancée sans la moindre étude d’impact sanitaire à une époque où les études montrant des effets pathogènes commençaient à se multiplier, inquiétude exprimée dans le loi Abeille votée en janvier 2015:


      « Depuis une dizaine d’années, de nombreuses études ont été réalisées pour évaluer les effets des ondes électromagnétiques. Un nombre croissant d’experts s’accorde désormais sur les dangers pour la santé induits par une exposition aux champs  électromagnétiques issus des technologies sans fils même si le débat scientifique n’est pas tranché. Cependant, cette incertitude scientifique doit appeler à la prudence notamment lorsqu’il s’agit des enfants avec lesquels il est essentiel d’appliquer le principe de précaution. »



      1. Le rapport de l'Agence européenne pour l'environnement

        Dans ses deux rapports “Avertissements précoces et leçons tardives” (“Late lessons from early warnings”, 2002 et 2012), l’Agence Européenne pour l’Environnement retrace les nombreux scandales sanitaires du siècle dernier: amiante, PCB, plomb, rayonnement radioactif.



        Pour chaque substance, les scientifiques ont averti très tôt de leur danger, mais les autorités sanitaires insistaient sur leur innocuité et ne finissaient par reconnaître leur nocivité que bien plus tard, quand les dégâts de santé publique étaient déjà faits. Ce qui est intéressant, c’est que les auteurs du rapport se sont également demandés s’il existait des cas de figure où les autorités avaient pris des mesures de précaution suite à des soupçons de toxicité et qu’au final, la substance s’est révélée inoffensive ou les mesures de précautions inutiles. Elle n’a pu trouver aucun exemple de ce type au cours du dernier siècle.



        Voici le texte original (en français, paragraphe 8):


      « Les études de cas concernent tous des ’faux négatifs’, c'est-à-dire des agents ou des activités considérés pendant un temps, notamment par les gouvernements, comme inoffensifs aux niveaux d'exposition et de ’contrôle’ de l'époque, jusqu'à l'apparition de preuves quant à leur nocivité. Mais existe-t-il des ’faux positifs’, c'est-à-dire des cas où des mesures ont été prises sur la base d'une approche préventive et qui se sont avérées inutiles? Nous nous sommes sentis obligés d'inclure de tels exemples, mais, après avoir invité des représentants d'industries à nous soumettre de tels cas et avoir évoqué ceux-ci en détails, nous n'avons décelé aucun exemple approprié. Notre attention a été attirée par une publication américaine, Facts versus fears (Liebermann et Kwon, 1998), qui cherchait à fournir 25 exemples de tels ’faux positifs’. Après un examen plus approfondi, toutefois, ces exemples ne se sont pas avérés suffisamment solides aux yeux de ceux qui les recommandaient pour accepter notre invitation à évoquer la demi-douzaine la plus significative d'entre eux dans ce rapport. Démontrer l'existence de ’faux positifs’ reste un défi: parmi les candidats potentiels évoqués, figurent notamment l'interdiction de déverser les boues d'épuration dans la mer du Nord ainsi que le ’bogue de l'an 2000. »




        • Les égards des agences sanitaires envers les industries économiquement importantes ont trop souvent déjà empếché une reconnaissance précoce d'un risque.

        • Dans ce dossier les inquiétudes se tournent essentiellement vers les téléphones portables. Ce n'est que depuis quelques années que les études considèrent également le Wifi (avec des résultats inquiétants, comme entre autres l'étude de Mme Cammaerts sur les fourmis). Le Wifi, contrairement au portable, émet ces rayonnement en permanence. Il n'est pas rare qu'un enfant reste plusieurs heures devant une tablette connectée en Wifi, à fortiori si l'école l'amène à se connecter pendant des heures en Wifi plutôt qu'en filaire (éthernet ou fibre optique).

         


        4. Le principe de précaution


        En vue de tout ce qui vient d'être exposé, nous exigeons qu'on applique le principe de précaution entériné dans la constitution française en 2004 par la charte de l'environnement:

        « Article 1er: chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. »

        « Article 5 : Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en oeuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. »

        Par un arrêt du 19/07/2010, le Conseil d’Etat confirme que le principe constitutionnel de précaution s’applique également aux hyperfréquences pulsées (les fréquences utilisées par la téléphonie mobile et le Wifi).


         


        5. Mise en perspective: petit calcul de l'exposition d'un collégien sur quatre ans




        Si on lit attentivement l'étude Interphone, il y est rapporté une augmentation du risque de tumeurs cérébrales de 40% après 1640h d'exposition aux rayonnements d'un téléphone portable pendant 10 ans. Cela fait un peu moins de 30 min par jour (c'est ce qui a donné lieu à l'expression “gros utilisateur de portable”; est un gros utilisateur de portable quelqu'un qui téléphone 27 minutes ou plus par jour)



        Un enfant est exposé pendant 6h en moyenne par semaine, pendant 35 semaines par an et pendant 4 ans au collège et ensuite au lycée pendant encore 3 ans. Cela fait 3920 heures d'exposition au collège et  6860h d'exposition sur 7 ans avec le lycée inclus ! Comparé aux 1640h sur 10 ans dans l'étude Interphone ce chiffre interpelle !



        On dit souvent que le routeur est loin des élèves. Mais on oublie que la tablette (ou l'ordinateur portable) est elle-même un routeur Wifi. Or, l'appareil est à quelques centimètres de l'enfant et cela pour des durées d'exposition bien plus longues et intensives qu'un simple coup de fil. S'ajoute à cela que l'enfant ne sera pas le seul à être connecté avec sa tablette, mais vingt autres élèves ce qui génère un champ électromagnétique d'une densité qu'on ne trouvera que difficilement à la maison.

        Vu que tous les acteurs s'accordent à dire qu'il faut protéger les enfants, qu'attendons-nous alors pour appliquer le principe de précaution pour nos enfants ?


         


        ANNEXE 1:


        Petit rappel des produits autrefois considérés comme inoffensifs:



        Beaucoup de produits et de substances certes toxiques mais présentant un avantage économique majeur ont connu un itinéraire très semblable. Pour eux aussi il n'y avait pas d'effet “avéré” sur la santé humaine et ce sont les associations, scientifiques indépendants, médecins et citoyens qui ont dû se battre jusqu'à ce que le risque soit reconnu (en laissant des centaines de milliers de malades dans son sillage, voir Annie Thébaud-Mony: “La science asservie”, Editions La découverte; ainsi que “Late lessons from early warnings” de l'Agence européenne pour l'environnement)



        Voici donc pour rappel les produits et substances qui étaient considérés comme inoffensifs alors que des signaux très précoces alertaient sur leur toxicité: 




          • l'amiante

          • le tabagisme actif

          • le tabagisme passif

          • le bisphénol-A

          • l'essence plombée

          • les peintures au plomb

          • certains pesticides comme le DDT

          • les Polychlorobiphényles (PCB)

          • le radium (à qui on trouvait même des vertus thérapeutiques à l'époque)

           


          ANNEXE 2: La lettre de Martha Herbert




          Docteur Martha R. Herbert

          Professeur adjoint, neurologie pédiatrique

          Directrice du programme de recherche TRANSCEND

          transcend@partners.org 



          À : Los Angeles Unified School District, LAUSD1



          De : Dr Martha R. Herbert



          Réf. : Sans fil versus filaire dans les salles de classe

          8 février 2013



          Je suis neuropédiatre et chercheur en neurosciences à la faculté de médecine de Harvard et travaille à l’hôpital général du Massachusetts. Je suis certifiée en neurologie avec des compétences particulières en neurologie de l’enfant et titulaire d’une spécialisation en troubles du développement neurologique.



          J’ai une longue expérience dans la recherche et la pratique clinique des troubles du développement neurologique, notamment des troubles du spectre autistique. J’ai publié des articles de recherche en imagerie cérébrale, sur les anomalies physiologiques dans les troubles du spectre autistique ainsi que sur les influences environnementales en matière de perturbation des développements neurologiques, comme les troubles de l’autisme, du développement du cerveau et de la fonction cérébrale.



          Récemment, j’ai accepté une invitation à faire une recherche bibliographique concernant un lien possible entre les troubles du spectre autistique et les champs électromagnétiques de basses fréquences (EMF) et de radiofréquence (RFR). J’avais entrepris d’écrire un court article, mais j’ai trouvé plus de littérature que prévu. J’ai fini par élaborer un document de 60 pages avec plus de 550 citations. Ce texte est disponible sur le lien.



          En fait, il y a des milliers de papiers qui se sont accumulés au fil des décennies – et s’accumulent maintenant de façon accélérée grâce à notre capacité plus grande à mesurer les impacts et qui documentent les effets nocifs pour la santé et les effets neurologiques des EMF/RFR.



          Les enfants sont plus vulnérables que les adultes et bien plus encore ceux qui sont atteints de maladies chroniques et/ou de troubles du développement neurologique. De même, les adultes âgés ou souffrant de maladies chroniques sont plus vulnérables que les adultes en bonne santé.



          Les technologies actuelles ont été conçues et développées sans tenir compte des impacts biologiques autres que les effets thermiques. Nous savons maintenant qu’il existe un large éventail d’effets qui n’ont rien à voir avec l’échauffement des tissus. La revendication des défenseurs du wifi selon laquelle la seule préoccupation serait les effets thermiques est maintenant définitivement dépassée scientifiquement.


           


          ANNEXE 3: L'appel de Fribourg 2012:


          Appel des médecins allemands 2012 

          Il y a dix ans, les médecins de l’appel de Fribourg ont interpelé leurs collègues, le public et les politiques et responsables de la santé publique parce qu’ils étaient profondément préoccupés par la santé de leurs concitoyens. Cet appel de médecins dans lequel ils ont vigoureusement mis en garde contre les dangers des rayonnements sans fil, a été traduit en plusieurs langues et soutenu par plus de 1 000 médecins et plus de 36 000 personnes dans le monde.



          Durant ces dix dernières années, les preuves de risques graves pour la santé n’ont cessé d’augmenter et de s’accumuler partout sur la planète. En tant que médecins, nous observons une nette augmentation des symptômes lorsque les niveaux d’exposition aux radiofréquences augmentent en terme de distance et de temps – en particulier en cas d’utilisation importante de téléphone portable et dans les environs d’un téléphone sans fil DECT, d’une borne Wi-Fi ou d’antennes-relais – incluant des problèmes d’endormissement et de qualité de sommeil, fatigue chronique, maux de tête, migraine, vertige, acouphènes, problèmes de pression artérielle et d’arythmies, problèmes de concentration et de mémoire, troubles d’apprentissage et de comportements, une incidence sur le trouble de déficit de l’attention chez les enfants. Et aujourd’hui, nombreuses études scientifiques indépendantes ont confirmé bon nombre de ces observations faites par les médecins.



          À la suite de l’appel de Fribourg, douze autres appels de médecins ont demandé la mise en place de mesures de précaution avant qu’il ne soit trop tard – mais jusqu’à présent en vain. Les signataires de ces appels pouvaient s’appuyer sur le Code de déontologie professionnelle qui exige qu’un médecin participe au maintien des fondements de la vie en matière de santé humaine. Les auteurs de cet appel de médecins Internationaux sont guidés par le même Code et demandent aujourd’hui votre soutien.



          Nous vous encourageons à signer l’appel ci-joint et vous demandons de transmettre cet appel ainsi que l’adresse de notre portail, à d’autres collègues.

          Par cet appel, nous, médecins, en appelons à nos collègues et à tous les citoyens dans le monde entier.



          Informez-vous sur les risques, et transmettez cette information à vos amis, vos voisins, votre famille et aux personnalités politiques. Entrez en résistance pour votre propre santé mentale et physique et la santé de ceux dont vous avez la charge en communiquant par réseau câblé à chaque fois que cela est possible.

          En tant que médecins, nous estimons que les démarches suivantes sont à appliquer d’urgence :




          - Arrêter immédiatement toute expansion de technologies de communication sans fil, tout particulièrement la TETRA et les réseaux 4G ; limiter drastiquement les niveaux d’exposition.

          - Garantir l’inviolabilité des maisons en diminuant les niveaux d’exposition extérieurs.

          - Arrêter l’utilisation de transmetteurs continus tels que les téléphones sans fil de type DECT, les points d’accès internet en Wi-Fi, et les compteurs intelligents de type Linky ou 3G.

          - S’en remettre à des technologies câblées dans la majeure partie des cas, tout particulièrement près des écoles, des hôpitaux, et des bâtiments publics.

          - Interdire l’utilisation des téléphones portables aux enfants de moins de 16 ans.

          - Apposer des étiquettes d’avertissement sur tous les appareils émettant des ondes – de même nature que ceux présents sur les paquets de cigarettes. Informer le public sur les risques potentiels des technologies sans fil et déclarer le rayonnement sur tous les appareils ayant des fonctions sans fil.

          - Promouvoir les technologies de communication et les installations électriques biocompatibles.

          - Identifier et délimiter clairement des zones protégées pour les personnes électrohypersensibles ; établir des espaces publics sans accès Wi-Fi ou couverture de réseau téléphonique, tout particulièrement dans les transports en commun – comme pour le tabac.

          - Accorder des subventions gouvernementales indépendantes de l’industrie pour financer une recherche indépendante qui ne relègue pas au second plan les rapports relevant des risques potentiels, mais s’efforce à clarifier de ces risques

          - Des scientifiques de renom considèrent que ces nombreuses atteintes aux fonctions biologiques sont la plus grande expérience jamais conduite dans l’histoire de l’humanité. Nous en savons déjà assez sur les risques et les dangers pour exiger l’application immédiate du principe de précaution aux gouvernements.



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