un Allemand de 39 ans, qui se déclare électro-sensible aux ondes, a été interné 24 heures en hôpital psychiatrique à la demande du maire de la commune de Bollwiller (Haut-Rhin) qui dit avoir agi par nécessité, a-t-on appris, mercredi 21 janvier, auprès de la municipalité.
Matthias Moser, un ancien enseignant qui dit ne pouvoir vivre que dans la nature en raison d'une hypersensibilité aux ondes électromagnétiques émises par les antennes, émetteurs ou pylones électriques, a été arrêté jeudi sur ordre du maire pour être interné à l'hôpital de Rouffach. Sous la pression d'amis, de l'association Robin des Toits qui milite pour faire reconnaître la toxicité des ondes et du cancérologue le Pr Dominique Belpomme, il est ressorti de l'hôpital psychiatrique le lendemain.
Selon Robin des Toits, Matthias Moser a été interrogé par un médecin de l'établissement à qui il a présenté un certificat d'électro-hypersensibilité précisant qu'il lui était impossible de séjourner dans un lieu électrifié. Ce handicap est reconnu par l'OMS et plusieurs Etats, mais pas en France, explique l'association dans un communiqué relatant cette histoire. Le médecin psychiatre n'en a pas tenu compte et a décidé de l'interner.
Matthias Moser, un ancien enseignant qui dit ne pouvoir vivre que dans la nature en raison d'une hypersensibilité aux ondes électromagnétiques émises par les antennes, émetteurs ou pylones électriques, a été arrêté jeudi sur ordre du maire pour être interné à l'hôpital de Rouffach. Sous la pression d'amis, de l'association Robin des Toits qui milite pour faire reconnaître la toxicité des ondes et du cancérologue le Pr Dominique Belpomme, il est ressorti de l'hôpital psychiatrique le lendemain.
Selon Robin des Toits, Matthias Moser a été interrogé par un médecin de l'établissement à qui il a présenté un certificat d'électro-hypersensibilité précisant qu'il lui était impossible de séjourner dans un lieu électrifié. Ce handicap est reconnu par l'OMS et plusieurs Etats, mais pas en France, explique l'association dans un communiqué relatant cette histoire. Le médecin psychiatre n'en a pas tenu compte et a décidé de l'interner.
L'isolateur d'un pylône supportant une ligne électrique à haute tension d'EDF.
"AU PIED D'UN NOYER"
Le maire alsacien se défend d'"avoir voulu se débarrasser" de cet homme, en arguant qu'une solution lui était proposée avec les services sociaux pour le transférer vers un centre de soins en Allemagne. Le maire assure avoir régulièrement rendu visite à M. Moser qui, dit-il, vivait "au pied d'un noyer" dans un champ de sa commune, avec pour seule protection une bâche et un tissu isolant. "Pendant la vague de froid on a essayé de le persuader d'habiter un bunker", rappelle le maire. Selon une de ses connaissances, Matthias Moser "va un peu mieux depuis le choc". Il a déménagé pour Aspach, au sud de Mulhouse, où il vit dans une cabane en fer, "malheureusement, non loin d'un émetteur".
L'hypersensibilité électromagnétique (HSEM) est un ensemble de symptômes attribués par ceux qui en souffrent aux ondes zébrant notre environnement, sans que le lien puisse être établi avec certitude. Selon l'OMS, les symptômes de l'HSEM présentent "des analogies" avec ceux des sensibilités chimiques multiples, un trouble associé à des expositions de bas niveau à des produits chimiques. Elle estime cependant qu'il n'y a pas de "base scientifique permettant de relier les symptômes de la HSEM à une exposition aux champs électromagnétiques".
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Source : http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/01/22/un-allemand-electro-sensible-interne-d-office-en-hopital-psychiatrique_1144918_0.html
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Voir également :
- « Electro... choqué » - Le Canard Enchaîné - 21/01/2009
- ElectroHyperSensibilité – MATTHIAS sauvé des PSYS - Lettre ouverte de Robin des Toits - 21/01/2009
- L'OMS reconnaît-elle l'Electro-Hypersensibilité aux champs électromagnétiques ?
- DISCREDIT PUBLIC DE L’OMS - 2007
- Communiqué de presse de l'Association Suédoise des Electrosensibles (E.H.S.) - 2004
- Electrosensibilité > Informations scientifiques