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Comment désactiver le wifi ?

Comment désactiver le Wifi (Wi-Fi) chez soi :

Par défaut, la plupart des "box" ADSL ont l'option wifi activée, source permanente (*) d'émission "type téléphonie mobile" dont la toxicité a été prouvée scientifiquement. (**)

Celui-ci est toxique non seulement pour votre bébé, pour vous et pour votre entourage, y compris vos voisins !

Voici comment désactiver le Wifi pour s'en protéger et ne plus en faire "profiter" ses voisins !

(*) Un Wifi non-désactivé émet en permanence, que l'ordinateur soit allumé/connecté ou pas.
(**) Les ondes du wifi sont des hyperfréquences (micro-ondes) pulsées en extrêmement basses fréquences (ELF) du type téléphonie mobile dont la nocivité a été démontrée notamment par le rapport scientifique Bioinitiative.


Les preuves du danger pour la santé du portable, Wi-fi, Bluetooth, DECT...


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'Un bien curieux rapport officiel' - Le Parisien 17/04/2003

Eric Giacometti / Le Parisien 17/04/2003



'Un bien curieux rapport officiel' - Le Parisien 17/04/2003
CE MATIN, la jeune Agence française de sécurité sanitaire environnementale (Afsse) va rendre public un rapport sur la santé et les téléphones portables. Ce travail, le premier de l'agence, avait été annoncé comme un document « indépendant » sur les risques, réels ou pas, des téléphones portables. Conclusions ? Tout va bien. Pas de problèmes de cancer, ni avec les antennes ni avec les portables. C'est rassurant. Un point est jugé préoccupant, une étude menée sur des rats exposés à des portables montre une modification dans une zone du cerveau. C'est très triste pour les rats qui téléphonent, mais ça n'avance guère l'usager moyen. Ce qui est annoncé comme nouveau par l'Afsse a en fait déjà été publié dans un encart publicitaire de 16 pages, distribué en décembre 2002 aux médecins français par le journal « Impact Médecine », entièrement financé par l'opérateur de téléphone Orange ! Le coordinateur du rapport pour l'Afsse, Bernard Veyret, un expert, René de Sèze et même le directeur scientifique de l'Afsse, le D r Denis Zmirou, qui jouit d'une excellente réputation, ont accordé de longs entretiens à Orange. C'est une première dans l'histoire des agences de santé françaises (Affsa, Afssaps, INVS) que des experts mandatés collaborent à une pub au moment de se voir confier une mission.

« Je ne savais pas que c'était payé par Orange ... »

On apprend donc, dans cette plaquette publicitaire, qu'il n'y a « aucune inquiétude avec les stations relais », selon le D r Denis Zmirou, futur directeur scientifique de l'Afsse, se plaignant au passage « d'une certaine désinformation véhiculée par des médias, de nature à générer l'angoisse de la population ». De son côté, Bernard Veyret, de l'université de Bordeaux, fait un tour d'horizon très détaillé sur la recherche en cours et explique qu'il « n'y a aucune preuve d'effets cancérigènes, sur des cellules, associés à ces ondes ». Ont-ils été piégés ? « Je ne savais pas que c'était payé par Orange, je pense que je me suis fait piéger par Impact Médecine », rétorque le D r Zmirou. « Non, ils savaient qu'ils participaient à un document publicitaire et ont relu leur texte avant parution, explique Claudine du Fontenioux, directeur général d' Impact Médecine, c'est d'ailleurs Orange qui nous a conseillé de les interroger. » Contactée hier, la direction de l'Afsse affirme n'avoir été mise au courant que tardivement sur cette affaire. Dans le rapport officiel de l'Afsse remis aujourd'hui, des éléments curieux jettent le trouble.


Une « compil ».
Les experts n'ont fait que relire et accoler les travaux scientifiques déjà publiés. C'est une compilation de ce qui est connu. Une perte de temps par rapport aux inquiétudes de la population. A la suite de ce rapport, l'Afsse doit remettre un avis aujourd'hui, pour demander de... nouvelles études.


Des experts marqués.
Selon son créateur, l'ex-député André Aschieri, l'Afsse devait répondre à un besoin d'indépendance d'expertise, vis-à-vis des industriels et des associations, et qui fait cruellement défaut dans ce secteur. Un voeu pieux. La plupart des scientifiques qui ont participé au rapport conduisent des travaux financés par les opérateurs de téléphonie mobile et, pour certains, sont connus pour leur opinion favorable aux opérateurs. « On prend les mêmes et on recommence », dénoncent les associations Priartem et Agir pour l'environnement, qui récusent ce copinage scientifique. Pour preuve, Pierre Aubineau, le chercheur de Bordeaux qui a conduit les travaux sur les rats, le seul un peu critique, a été écarté d'office et n'a même pas été auditionné par les membres du rapport. Il a même été tancé pour avoir parlé à notre confrère « Libération », le 21 mars dernier.


L'Afsse prise au piège.
Cette affaire démontre que l'agence n'a pas les moyens de ses ambitions. Il suffit d'aller visiter, à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), où se trouvent ses bureaux, un étage prêté très gentiment par l'Afssa, pour constater l'indigence des moyens. Salles vides, ordinateurs en petit nombre, personnel qui se compte sur les doigts d'une main. Rien à voir avec les grandes agences existantes qui emploient des centaines de salariés. Pour certains observateurs, la mission confiée à l'Afsse par le gouvernement était impossible à tenir. A l'heure des réductions budgétaires, un faux pas justifierait la suppression pure et simple de l'agence. Ce qui serait injuste tant les dossiers de santé et environnement n'ont jamais été aussi nombreux.

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Voir également :

- Un rapport de l'IGAS et de l'IGE met en cause l'indépendance des experts de l'AFSSE - 2006

- Denis Zmirou , 'Pourquoi j'ai démissionné de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE)' - Le Monde, 10/06/2005

Enfin, pour se convaincre de la liberté de M. De Sèze, voici :
Direct 8 : Débat 'Touche Pas Ma Planète' - 'Téléphone portables, antennes relais... Mauvaises ondes ?' - 28/02/2006
Quant à M. Veyret : France2 - Envoyé spécial : 'Les risques du portable' - 21/10/1999 (voir fin de la vidéo 1 et début de la vidéo 2).

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Ci-dessous :
- la revue impact médecine de décembre 2002, publiée par Orange

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