Colère devant le siège de la tour Suisse à la Part-Dieu, siège de la direction régionale de Bouygues Telecom. Une quarantaine de parents d’élèves d’écoles lyonnaises, accompagnés de leurs enfants, ont manifesté bruyamment mais n’ont pas pu voir la direction, qui a proposé un rendez-vous le 6 novembre prochain.
“On ne peut plus attendre”
“On a tout essayé, on ne nous écoute pas, ça touche les enfants, la santé”, s’inquiète Isabelle Besson, mère d’un élève de 9 ans à l’école Gerson (Ve arrondissement.) “On est dans l’urgence, on ne peut plus se permettre d’attendre”, confie Stéphanie Torres, parent d’élève de cette école et membre du collectif lyonnais Ecoles sans antennes. Un collectif qui a déployé une large banderole réclamant le démontage de toutes les antennes situées à proximité des écoles.
“On ne peut plus attendre”
“On a tout essayé, on ne nous écoute pas, ça touche les enfants, la santé”, s’inquiète Isabelle Besson, mère d’un élève de 9 ans à l’école Gerson (Ve arrondissement.) “On est dans l’urgence, on ne peut plus se permettre d’attendre”, confie Stéphanie Torres, parent d’élève de cette école et membre du collectif lyonnais Ecoles sans antennes. Un collectif qui a déployé une large banderole réclamant le démontage de toutes les antennes situées à proximité des écoles.
“A la mairie, lors de la réunion de septembre, on nous a parlé d’une campagne de sensibilisation à l’utilisation du téléphone portable, mais ça tarde à venir. Le plus simple c’est de démonter l’antenne. Si on se contente de baisser la fréquence, on fait confiance aux opérateurs…”, poursuit Stéphanie Torres, qui réfléchit à porter plainte au civil et au pénal. Le collectif a été encouragé par la décision récente du tribunal de Nanterre qui a exigé le démontage de l’antenne de Tassin-la-Demi-Lune.
Au loin, le docteur Ritter, conseiller à l’écologie urbaine à la ville de Lyon observe la scène. Il n’a pas souhaité s’exprimer. “Le docteur Ritter ne croit pas à la nocivité des ondes réfléchissantes et aux méfaits des ondes pulsés”, explique, navré, Richard Bosquillon, un parent d’élève de l’école Victor-Hugo (Ier). Deux élèves y ont été touchés par des cancers. L’antenne de l’école a été retirée par précaution, en février 2008.
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Source : http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/10/23/kqD1wj3FtYo/index.xml
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Voir également :
- Bouygues Télécom condamné pour exposition à un risque sanitaire : jugement intégral du TGI de Nanterre - 18/09/2008
- Antennes-relais : Une plainte au pénal vise Bouygues Telecom - Le Nouvel Obs - 18/09/2008
- Lettre ouverte du 'Collectif Lyonnais Ecoles sans Antennes' à Gérard Collomb, maire de Lyon - 03/07/2008
- Ecoles / Antennes relais : Lettre ouverte à Gérard Collomb
- 'Antennes-relais : mesures indépendantes à l'école Gerson' - Lyon Capitale (08/02/2008 )
- Ecole primaire Victor Hugo : « Ecole morte pour le retrait des antennes» le Mardi 05/02/2008
- Antennes relais et cancers chez des enfants directement exposés : 'Après Saint-Cyr l'Ecole, Après Ruitz, Maintenant l'école Victor Hugo à Lyon'